La Direction commune
L'hôpital de Nanterre est dirigé par Mme Luce Legendre. Il est en direction commune avec l'EPS Roger Prévot depuis le 1er janvier 2019.
Organigramme de la direction commune
Les délégations de signature
La publication des délégations de signature dans cette rubrique du site Internet de l'hôpital de Nanterre vaut annonce légale. Pour toute précision concernant les délégations de signature, il convient de s'adresser à la direction compétente pour la délégation visée. Pour signer en lieu et place de la Directrice, délégation est donnée à :
Direction générale
Direction déléguée du site
Direction des affaires financières
Direction du développement des partenariats médico-sociaux, des prises en charge des cas complexes et des coopérations pour les secteurs de psychiatrie
Direction des finances et des systèmes d'information
Direction du pôle de médecine sociale
Direction des parcours, de la stratégie médicale, de l'innovation
Direction des opérations, des achats et de la logistique
Direction des ressources humaines
Direction des soins
Direction de la qualité, de la gestion des risques, du droit des usagers et de la promotion de la démocratie sanitaire
Intérim de la direction commune en cas d’absence de la directrice d’établissement
Interim de direction en cas d'absence
Interim du pôle de médecine sociale
Intérim de l'EHPAD et de l'USLD
Autorisations de sortie de courte durée des patients en soins sans consentement
Autorisation transports de corps
Composition du Directoire
Composition de la Commission sociale
Gardes administratives
Mesures d'isolement et de contention
Présidence du CHSCT
Responsable de la sécurité-sûreté
Secrétariat général
Service des séjours hospitaliers
Soins sans consentement
Notre histoire : d’hier à aujourd’hui
Le Centre d’Accueil et de Soins Hospitaliers - Hôpital Max Fourestier de Nanterre est un établissement unique en France. La loi 89-18 du 13 janvier 1989 lui confère en effet une double vocation sanitaire et sociale, héritée de son histoire.
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Aux origines : la « Maison de Nanterre »
La construction de la Maison de Nanterre est décidée en 1868 afin d’y transférer la Maison de répression de Saint-Denis devenue trop exiguë et insalubre. La construction de ce vaste établissement de 17 hectares, situé à l’écart du bourg de Nanterre est confiée à l’architecte Achille Hermant.

La Maison départementale de Nanterre reçoit ses premiers pensionnaires en juin 1887 : 400 détenus en provenance de la prison de St Denis.
Très vite sa vocation s’élargit : la Maison de Nanterre devient un « dépôt de mendicité » administré par le préfet de la Seine avec mission d’héberger, dans un but à la fois humanitaire et d’ordre public, les indigents de Paris et du département de la Seine (vagabonds, mendiants, indigents infirmes ou invalides) (décret du 13 septembre 1887). Afin de répondre aux besoins des populations hébergées, une infirmerie se développe sur le site ainsi qu’une maternité et une crèche.
Au total, la Maison de Nanterre accueille au sein du dépôt de mendicité, de l’hospice et de l’infirmerie jusqu’à 4900 pensionnaires : 3 400 hommes, 1 400 femmes et 100 enfants des hospitalisés
La vocation carcérale de la Maison de Nanterre est abandonnée en 1902 au profit d’une mission exclusive d’assistance et de soin.

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Le développement de l’Hôpital : l’ouverture à la Ville et le développement de techniques de pointe
Afin de répondre à la pénurie d'offre hospitalière, l’infirmerie est progressivement transformée en Hôpital à part entière : en 1893 elle est autorisée à accueillir les urgences puis en 1930 tous les patients de plus de 16 ans des communes environnantes.
A partir de cette époque, la Maison de Nanterre acquiert une notoriété importante grâce aux contributions de médecins illustres. A partir de 1941 le chirurgien Marc Iselin contribue de manière importante aux techniques de chirurgie du poumon et développe un savoir-faire internationalement reconnu dans le domaine de la chirurgie de la main. Puis, de 1945 à 1968, le docteur Max Fourestier, pneumologue, y mène des expériences et des innovations le conduisant à la découverte de l'endoscope. Sa maxime « égalité de tous les hommes devant la souffrance et la guérison» figure toujours au cœur des valeurs de l’établissement.

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L’Hôpital aujourd’hui : un rôle pilote dans l’approche sanitaire et sociale
Fort son histoire, le Centre d’accueil et de soins hospitaliers de Nanterre –Hôpital Max Fourestier conserve une double vocation sanitaire et sociale avec :
- un pôle hospitalier performant, tourné vers la ville
- un pôle médico-social assurant une mission d’hébergement et de prise en charge médico-sociale des personnes sans abri.
La synergie qui s’est créée dès l’origine entre le social et le sanitaire imprègne les projets de l’établissement, les pratiques des professionnels, la réflexion et la recherche :
- Création du SAMU Social en 1991 ;
- Création des lits infirmiers en 1992 ;
- Mise en place d’un pôle d’accueil et d’orientation sociale et médicale en 2014 ;
- Création d’un Institut de la Précarité et de l’Exclusion Sociale (IPES) en 2016.
